La guerre

…le 10 Juin 1940, le GR[1] 46 quittait Ratzwiller-Butten pour Thal-Diemeringen. Nous commencions à sentir que cela allait mal, malgré les communiqués officiels optimistes sur les opérations de la Somme. On parlait d’éléments blindés ennemis à Forges et vers Rouen etc. Nous ne savions pas exactement ce que nous allions faire sur cette nouvelle ligne : le mot d’ordre était aux verrous et bouchons destinés à empêcher l’irruption de chars allemands.

Dans la nuit du 13 au 14, Thal était traversé par une cohue indescriptible de troupes de tous genres, et pour la première fois, nous voyions ce spectacle lamentable, qui n’allait plus cesser jusqu’à la fin du mois, d’hommes sans armes, affalés dans les fossés, de troupeaux sans chef et harassés, d’officiers cherchant leurs troupes, le tout dans un désordre inouï.

Le 14, le GR retraverse les Vosges et bivouaque dans les bois aux environs de Reipertswiller, où il passe la journée. Là, nous constatons le nouveau phénomène qui allait durer pendant tous les jours suivants : pas d’ordre, ou des ordres contradictoires, et aucune liaison.

Dans la soirée, on nous expédie sur Ingwiller pour protéger le PC du 43° CA. Une vague batterie de D.C.A. tire de temps en temps sur les avions allemands qui nous survolent régulièrement, mais les hommes sont ivres et nous injurient, sans que leurs officiers réagissent. Aucun avion français. La coopérative de Himmenau est pillée. L’atmosphère est lamentable. J’achète dans une petite épicerie mes derniers paquets de cigarettes.

Dans la nuit, nous nous installons à Weiterswiller, et la matinée se passe à attendre les ordres. Calme relatif ; nous restons les seuls, plus rien devant nous, sauf les équipages des ouvrages de la ligne ; derrière nous, sur la route de la Petite-Pierre, c’est toujours la lamentable cohue, avec pour seule protection quelques pièces de 75 aux carrefours, placées en antichars. Je vais à la Petite-Pierre et à Struth chercher des ordres : attendre ! Dans les villages, les jeunes gens se rassemblent, obéissant à l’ordre de se rendre vers Dijon.

La matinée du 15 se passe tranquille ; le temps s’est mis à l’unisson de nos esprits : brume mélancolique de fin d’automne qui convient bien à ce petit village typiquement alsacien, style vignoble. Après le déjeuner, des ordres arrivent : un groupement des GR de la 5ème Armée s’établira face à l’Ouest sur la Moselle, de Charmes à Epinal. Il s’agit de permettre l’écoulement vers le sud de toutes les troupes des 3° et 5° Armées, car on abandonne la ligne Maginot aux seules troupes des forteresses.

Pour le coup, tout le monde est accablé. Le GR 46 se met en route pour Portieux[2] ; le temps s’est rétabli, et c’est par un soleil splendide que je retraverse pour la dernière fois les Vosges libres. J’ai les larmes aux yeux… et pourtant je regarde, je regarde tout tant que je peux, pour bien me remplir l’esprit de ce beau pays que peut-être je ne reverrai plus jamais. Cette route des Vosges vers Phalsbourg est si belle, tout est si calme, que je ne cesse de penser à une paisible promenade dominicale en famille comme j’en ai déjà tant faites dans ces régions. Sur mon carnet[3], j’ai simplement noté « Adieu (avec un point d’interrogation) les Vosges, l’Alsace. »

Tous les cœurs sont serrés, mais un sentiment nous réconforte : la belle discipline du GR en comparaison avec l’incurie que nous avons malheureusement du constater depuis deux jours.

A Rambervillers c’est la débandade ; on ne trouve plus personne, les casernes sont pillées, les cours jonchées d’effets, et ce n’est que dans la nuit, autour d’une misérable bougie, que les commandants des GR réussissent enfin à obtenir des ordres plus précis.

Le GR continue sur Portieux[4], s’y installe dans la nuit, et une fois de plus, il commence à organiser une position sur laquelle il ne se battra pas.

C’est le dimanche 16, on travaille et on attend.

Les avions allemands volent toujours, et toujours pas d’avions français.

Les nouvelles sont de plus en plus alarmantes. Le 17 on parle de Chaumont, de Langres, mais la région est encore relativement calme, malgré quelques bombardements aériens.

On a l’impression que personne ne sait rien ; les bruits les plus fantaisistes circulent, et sur les routes c’est toujours le lamentable défilé de troupes débraillées et harassées, auxquelles sont maintenant mêlés des réfugiés civils. La voie ferrée Nancy Epinal est engorgée. Tout a l’aspect d’une débâcle. Il n’y a plus ni électricité ni courrier.

Enfin, le 18 dans la journée, on parle de contre-offensive vers l’ouest. Des reconnaissances effectuées vers Neufchâteau par l’aspirant Laroulaudie n’ont signalé la présence d’aucun ennemi. On a récupéré des éléments d’un peu partout, tout ce qui avait encore un semblant de discipline et d’organisation ; nous avons des chasseurs, des artilleurs, une batterie de 75 en antichars, une section de chars FT, une autre batterie en arrière.

Le GR se sent fort ; la position sur les falaises de Portieux, dominant la Moselle, commence à être solide ; le moral est meilleur.

Le soir, dans le couvent, autrefois hôpital, où nous cantonnons, le dîner est presque gai : le Commandant Degatier a bu un petit coup de rouge ; nous finissons de superbes fraises à la crème, don des bonnes sœurs, qui les ont cultivées dans leur magnifique jardin. Le cloître est calme ; la journée finit de façon splendide. Le dernier repas civilisé que j’ai fait avant…combien de temps ?

Le Colonel Pichon, commandant le GRCA 24[5] et le Groupement de Cavalerie, surgit : ordre de glisser immédiatement vers le sud ; des éléments ennemis se sont présentés dans l’après-midi à Epinal ; il faut interdire le passage de la Moselle entre Epinal et Remiremont. Nous-mêmes allons être relevés à Portieux par un bataillon de chasseurs.

C’est de nouveau la consternation : ils sont déjà à Epinal ! Si à ce moment nous avions su qu’ils étaient déjà sur la Loire et à la frontière suisse !… Mais nous pensions toujours que ce que nous allions tenter de faire permettrait au moins à ces interminables colonnes qui traînaient sur les routes de s’écouler vers le sud.

A la nuit tombante, le GR s’ébranle. Au bout de quelques kilomètres déjà nous apercevons au loin deux énormes colonnes de fumée noire. Rien d’autre ne trouble le calme de la soirée.

Au fur et à mesure que nous approchons, nous distinguons les flammes, puis des réservoirs. Ce sont Golbey et la Jeanne d’Arc, les dépôts de carburant, qui flambent. Tous les quartiers Nord d’Epinal sont illuminés ; le pays est éclairé à des kilomètres à la ronde ; c’est sinistre.

Nous entrons dans Epinal, rive droite. Quelques coups de feu et nous arrivons sur le quai, encombré des débris d’un pont qui vient de sauter. Pas moyen de passer avec nos véhicules. Un long détour nous permet enfin d’atteindre la place des Vosges et la Mairie, après plusieurs hésitations dans cette ville comme morte, noire comme un four. Toujours au loin, quelques coups de feu. Les rues sont couvertes de débris de verre des vitres et devantures détruites par l’explosion des ponts. Nous retrouvons enfin le Colonel Pichon et son officier de renseignement Chambre. Mission : garder les ponts d’Epinal, car deux n’ont pas sauté…

Il est minuit ; fiévreusement les pelotons (l’escadron de mitrailleuses du Capitaine Dumesnil, sLt Janson, Barjon, Adj. Legay, et 3 pelotons motos : capitaine Rouvilliers, Lt Raymond, sLt Vandecasteele, Asp. Laroulaudie, Adj. Wattenne) s’installent et s’organisent tant bien que mal dans des maisons sur le quai. Un canon de 25 au Lycée, un canon à la Préfecture. Quelques civils, peureusement, sortent de leurs caves et nous donnent à boire, car nous crevons de soif.

A la Mairie, Raymond, Chambre et moi tombons sur une bouteille de mousseux et des biscuits. C’est un festin, interrompu par le Maire suivi d’un adjoint qui viennent protester : Epinal aurait été déclarée ville ouverte et ne doit pas être défendue. « Nous sommes ici pour exécuter les ordres reçus, et nous les exécuterons ! » L’adjoint, levant sa lampe électrique, en dirige les rayons en plein dans nos figures en disant « Pauvres jeunes gens ! », ce qui lui vaut une verte semonce de Raymond.

Toute la nuit les pelotons travaillent, aménageant des créneaux et embrasures, camouflés et protégés vaguement par des matelas. C’est tout ce qu’il y a eu moyen de faire pendant ces quelques heures avant le lever du jour. Des mines sont placées sur les ponts.

J’ai dormi quelques heures sur un matelas, dans la grande salle de la Mairie. Le jour se lève. C’est le 19, jour fatidique pour le GR 46.

A 5 h je grimpe avec Chambre sur le rocher d’où l’on domine tous les quais, la rive gauche et le quartier de la gare. Nous sommes accueillis par des coups de mitraillette ; impossible de savoir d’où cela provient. Toujours cette 5ème colonne dont on a déjà tant parlé ! Vers 6 h les premiers blindés se montrent devant le grand pont (qui aboutit place des Vosges) et sur les quais Nord. Au Nord, l’aspirant empêche les équipages de débarquer, mais faute de canon, ne peut déloger les blindés qui restent en surveillance. Au lycée, les canons crachent, et un blindé léger est démoli sur le quai, et bientôt un autre à l’entrée du pont. Deux sous-officiers volontaires, un du Génie et un tirailleur, réussissent à faire sauter la passerelle de la Bibliothèque avec des pétards, sous le feu ennemi. Le sapeur est tué. (La veille au soir, l’officier du Génie avait refusé de faire sauter le grand pont avec des moyens de fortune : c’est trop dangereux !) Les ennemis se retirent pour s’installer dans les maisons du quai d’où ils tiraillent sans arrêt sur nous. Un avion nous survole tranquillement. Je redescends du rocher et rends compte au Commandant. Quelques obus tombent sur le quartier, tuant des pompiers devant leur caserne.

A la Préfecture, Rouvillois demande du renfort. Le Commandant m’envoie à la caserne de la Vierge essayer de rassembler ce qu’il y a moyen de trouver. J’y trouve un quartier plein d’artilleurs, sans armes et sans canons. Un Commandant promet des hommes pour 10 h, mais cela n’a pas l’air très sérieux.

Je redescends de la Vierge, il est 9 h, les blindés réapparaissent. Un 75 est mis en batterie à côté de la Mairie, mais on constate que les caissons sont vides. Les 25 incendient un autre blindé en face de la Préfecture, et bientôt le feu se communique aux maisons du quai. Le Général Champon apparaît et nous annonce l’arrivée de chars et d’un bataillon du 49° RIA. Il faut tenir jusque là. Derrière, les forts tirent par-dessus nous, on ne sait sur quoi.

Vers 10 h je me mets à la recherche des renforts promis. J’erre entre la Préfecture et les bureaux de la Place, impossible de les trouver. L’adversaire s’énerve, il déclenche un formidable tir d’interdiction depuis les maisons du quai. Les ricochets sifflent en tous sens, les fils électriques sont hachés et tombent dans les rues. Je me colle sous un porche, puis je vais à la Préfecture voir le capitaine Rouvillois : Peu de blessés, mais les hommes sont exténués. Il faudrait des renforts. Plusieurs FM[6] sont démolis, la fumée commence à empêcher toute visibilité. Puis je me rends au lycée, qui commence à flamber.

Vers 11 h un char lourd apparaît. Les 25 sont impuissants. Bientôt l’un d’eux est démoli. Vandecasteele et Janson sont blessés, plusieurs hommes sont tués. L’incendie oblige à évacuer le point d’appui du lycée.

Vers midi nous recevons des coups de feu sur notre gauche. Plus tard nous apprendrons que les Allemands sont passés à gué en amont d’Epinal et ont bousculé le GRDI 51 placé sur notre gauche. Le Commandant donne l’ordre de replis. Sur la place de la Cathédrale, je trouve le Capitaine Rouvillois qui fait partir ses véhicules, et Raymond avec ses motos. Il me donne le commandement de la colonne, direction La Baffe, PC du GRCA 24, avec ordre de l’attendre à la sortie d’Epinal.

Nous nous mettons en route, direction Cheniménil : les camions de l’escadron moto, un peloton moto. Attente dans un petit bois. Personne ne nous rejoint. Raymond veut retourner à Epinal, mais je lui objecte que cela n’aurait aucun sens (le malheureux a probablement quand même suivi son idée, ce qui lui a coûté sa jambe) et on repart, le peloton moto comme arrière garde. Nous passons le carrefour de La Baffe sous un bombardement d’artillerie ; après le carrefour, le peloton moto a disparu. A La Baffe, le GRCA 24 est parti, La Baffe est bombardé. Nous continuons vers le Nord. Un peu après Fontenay nous trouvons tout l’E.M.R.[7] et une partie de l’escadron de mitrailleuses, et on bivouaque dans un petit bois après Girecourt. Puis je repars aux nouvelles. Impossible de trouver le GR 24 sur la route. Je croise des porte-chars amenant des FT[8]. A Aydoilles occupé par le 49° RIA (c’est la contre-attaque), impossible d’aller plus loin : Les chars allemands sont en face. Dans la soirée, les porte-chars repasseront vides : Tous les malheureux FT sont restés sur le terrain.

Sur la route, c’est la cohue : circulation dans les deux sens, sans aucune raison d’être, semble-t-il. Des avions bombardent la colonne du côté de Fontenay. Ce sera maintenant, jusqu’à la fin, cette lamentable désorganisation dans laquelle nous ne serons plus spectateurs comme auparavant, lorsque nous étions encore soutenus par le sentiment de notre propre organisation, mais acteurs, roulés dans la cohue des colonnes, sur les routes embouteillées par deux ou trois files, sous la menace constante des avions qui volaient comme chez eux. Cela me fera souvent regretter de ne pas être resté à Epinal, pour ne pas avoir vu cela. Prisonnier tout de suite, ou même blessé, aurait mieux valu !

Vers minuit, les batteries de 75 installées aux environs de Girecourt se mettent à tirer. Les chars allemands attaquent. Ce qui reste du GR se remet en route. Nous passons Rambervillers et prenons le route de la Chipotte, au hasard, avec pour seule idée de chercher un endroit où regrouper et reformer ce qui reste du GR, retrouver le Groupement des GR, et prendre des ordres. Nous nous arrêtons dans les bois au-dessus de Saint-Benoît.

Le 20 au lever du soleil, je vais au village où je trouve une section de FT et le PC du 12° corps sur le point de se replier sur La Burgonce. Je rends compte au Général Champon qui ne peut me donner aucun renseignement sur le GRCA 24. Les ordres : se camoufler quelque part et attendre, ce qui reste du GR n’étant plus en mesure de combattre. Toilette dans un petit ruisseau à côté d’une ferme blottie dans un creux. Tout est délicieusement calme.

Dans l’après-midi les chasseurs se replient, descendant du col de la Chipotte. Il faut repartir si on ne veut pas bêtement « se faire faire aux pattes » suivant l’expression qui commence à courir. Le fanion du GR est enterré.[9]

Nous repartons pour Jeanménil, où on retombe dans la cohue de files doubles ou triples, se croisant et se dépassant, puis Fraispertuis et Housseras. Chaleur torride, route embouteillée. Nous nous engageons dans la route forestière de Housseras à La Burgonce, à peu près déserte. Bivouac au bord du ruisseau en pleine forêt, les véhicules alignés sur la route. Dans la soirée notre poste arrive à prendre quelques nouvelles : les plénipotentiaires français sont partis pour rencontrer les Allemands. On attend. En même temps nous apprenons par le communiqué officiel français que « l’Armée des Vosges, massée en carré, contre-attaque vigoureusement ». Quelle dérision !

Dans la soirée, l’adjudant du service auto, parti pour essayer de récupérer des camions ateliers laissés à Saint-Benoît, signale que les Allemands y sont déjà.

Le lendemain matin, le vendredi 21, je vais à La Burgonce au PC du 12° Corps. Toujours les mêmes ordres. J’apprends que le PC est défendu par le GRCA 15 du Colonel A. du 3° Hussards. Au retour dans la forêt, une batterie de 155, qui monte par la route que nous avions suivie la veille, nous signale que Housseras est occupé depuis le matin.

A midi nous repartons sur La Burgonce. Au débouché de la forêt sur la route de Mont Rys, j’entre en liaison avec le Commandant Jarry du GRCA 15. Consigne : bivouaquer quelque part dans la forêt. Toujours pas d’ordre précis. Canonnades à quelques kilomètres au nord.

Dans l’impossibilité de déboucher sur la route de Mont Rys complètement embouteillée, je songe un moment à faire partir tout le monde à pied. A ce moment, vers 16 heures, la route est un peu dégagée, et notre colonne s’y engage. A mi-chemin vers Mont Rys, nous bifurquons dans un chemin forestier pour un bivouac. On parle de plus en plus d’armistice[10]. L’impression générale est qu’il faut durer jusqu’à ce que cela soit fini ! Encore quelques coups de canon dans la nuit.

Samedi 22 dans la matinée, je retourne au PC du 12° CA installé maintenant en pleine forêt au-dessus de La Burgonce. Pour y aller, un petit sentier forestier qui oblige à pas mal de voltige avec le side-car. Le chef du 2° Bureau m’informe que je suis cité à l’ordre de la Division[11], ainsi que plusieurs camarades chefs de pelotons, et me demande les propositions pour les hommes et sous-officiers du GR. Cela me fait bien plaisir, bien que je me dise que je n’ai vraiment pas fait grand chose, surtout en comparaison de camarades qui ont été blessés. Mais voilà, j’ai eu la chance d’avoir été vu à plusieurs reprises par le Général. Comme ordres pour le GR, on me conseille de me rattacher au GR 15, puisque le Colonel A. commandait le 3° Hussards, d’où provient aussi notre GR. Je me mets donc en liaison avec le Colonel Azaïs qui a son PC au sommet du col de Mont Rys, et lui signale la position du GR. Il me dit d’attendre, de venir deux fois par jour aux ordres. En cas d’urgence, il me fera prévenir. La fin de journée se passe. On en profite pour faire un peu de toilette, ce qui est bien nécessaire car elle avait été passablement négligée au cours des marches et contre-marches des derniers jours.

Dans la soirée on apprend l’ordre de reddition donné par le Général Condé qui commande temporairement toute l’armée des Vosges, mais pas de précision. Est-on prisonnier, ne l’est-on pas ? On ne sait rien ce soir…

 


 

[1] GR : Groupement de Reconnaissance

[2] voir carte en dernière page

[3] Ce carnet-ci n’existe plus.

[4] Sur la rive droite de la Moselle, à 5 kM au sud-est de Charmes.

[5] GRCA : Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée

[6] Fusil mitrailleur

[7] Etat-Major du Régiment

[8] Le petit char Renault FT de 1931 dont 1560 exemplaires étaient encore en service en 1940

[9] Au même moment ce jour-là les Allemands massacraient une trentaine de prisonniers à moins de 15 kM au nord, à Domptail.

[10] Après deux jours de discussion, l’armistice est signé le 22 juin à 18 h 52 par le maréchal Keitel et le général Huntziger pour la France, à Rethondes.[]

[11] …cité à l’ordre du Corps d’Armée…

le Lieutenant HATT, Officier de renseignement du GRDI 46 : « A magnifiquement coopéré à la défense d’EPINAL, repoussant l’ennemi en attendant l’arrivée de l’Infanterie » Le Général Champon, commandant le 12°Corps d’Armée. (J.O. du 9 janvier 1942)